LA CERISE
Ma grand-mère avait embauché Louison comme cuisinière. Elle était enjouée et surtout bavarde, cette joie qui anime ces femmes rondes et parfois naïves. Elle était coiffée d’une choucroute rousse qui lui donnait un air fier et ça m’amusait beaucoup. Mais finalement, elle s’avéra piètre cuisinière. Elle ratait tartes et